520
LA TERRE S’OUVRE

Entre eux, il n’y aurait que deux intervalles s’ils étaient alignés.
Mais ce serait là un jeu bien trop facile !
Maintenant que tu as dénoué tous les fils,
Le doute est le dernier supplice qui te sera infligé.
Car c’est la règle de cette partie cruelle :
Seul, tu dois trouver où porter ta pelle.
Montre ton respect pour Dame Nature,
Et, avant de t’éloigner, referme sa blessure.

Version intermédiaire
A gauche? A droite? Au milieu?
Devant la dernière ou derrière la première?…
Mais, avant de trouver, l’important n’est-il pas de chercher?

1ère version
Sois un peu fou, et à ta folie, ajoute un nid, deux ailes et un œuf.

Illustration : de la lumière (reflet de l’or) jaillit du fond d’un trou entouré d’herbes. (Illustration: un œuf en or brillant au fond d’un trou entouré d’herbes.)

Aux Bornes St Martin, les inscriptions sur les bornes, la configuration des bornes et la dernière énigme pourraient donc nous donner la méthode et les paramètres pour déterminer le pile-poil et indiquer où la terre doit s’ouvrir. Il faut donc recenser les éléments à notre disposition.

Le glyphe de Marmoutier

La première version du texte de l’énigme 520 fait référence à un nid, deux ailes et un oeuf ce qui peut se lire ILLe ou 9 qui peuvent s’arranger sous la forme du Glyphe.
On peut aussi y voir un M avec un point d’interrogation. Or, tous les M dans les titres des énigmes donnent la suite suivante:
PREMIER CHEMIN INVERSEMENT AL_MAR LUMIERE
ce qui peut s’interpréter comme:
PREMIER CHEMIN RAM_ LA LUMIERE ou « Premier chemin ramène la lumière » si on ajoute la direction ENE, soit 22.5 deg. du levant, c.a.d. directement dos au ponant.
Une autre interprétation est liée au hiéroglyphe (voir Pierrette), la crosse correspond à la « corde enroulée », une sorte de noeud ou de demi-clé (?), qui est le symbole de 100 et le M a pour symbole la Chouette, 100 Mesures (voir l’obélisque), 100 chouettes, 100 « le coup de pouce de MV », 100 non codé, 100 de la 470, Mon 6eme vaut C ».(on peut voir aussi un sceptre S38)

Deux intervalles

Les premières lignes de l’énigme semblent établir une confirmation sur la position des rochers aux BSM. Effectivement, les trois rochers forment un triangle avec des distances à priori différentes, s’ils étaient alignés en rang, comme pour un passage en revue, ils pourraient y avoir deux intervalles avec une ou deux valeurs d’intervalles. Cependant, quatre sentinelles en croix pourraient aussi se positionner en deux intervalles, si deux d’entre elles se confondaient.
Une seconde interprétation porte sur les chiffres restants sur deux des faces de la BSM, soit 223 et 1828. Alignés, les chiffres donnent une date, 22/3/1828 ou 2/23/1828 (notation anglo-saxonne) avec deux intervalles. Si on doit corriger l’année comme pour 1727 en 1747, alors on obtient 22/3/1848 ou 2/23/1848. Le 22 au 24 Février 1848 sont les 3 jours de la 3 ème révolution française avec le 24 la date d’abdication du dernier roi de France, Louis Philippe qui s’enfuit de Paris à partir de la Place de la Concorde à 11 heure. Il abdique en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, l’ancêtre de Michel Becker!!

Les eux ou les E.

L’utilisation du pronom « Eux » peut suggérer de nous intéresser à la lettre E d’autant plus que c’est la lettre mise en exergue dans la 530, l’ouverture, aux limites de l’ETERNITE. En effet, le nombre de E par vers donne la séquence:
10-5-5-10-9-5-5-9 ce qui invite à la poursuivre, 8-5-5-8,… ou bien à nous souvenir du Morse: 4224, soit un X, là où se cache le trésor.

Correction du 2/4

Une recherche sur les BSM apprend qu’il y a une incertitude sur le chiffre 2 visible sur la borne qui doit en fait être un 4. Bien sûr, on pense au symbole de Jupiter 2/4 qui est associé à la lumière. On a vu que cette correction sur l’année peut aussi se faire sur 1828 qui se transformerait en 1848. On peut aussi penser que cela induit aussi un doublement de la mesure.

Position des bornes

Les 3 bornes forment un triangle mais l’analyse leur position grâce à la représentation 3D de Wougzy montre aussi qu’elles sont orientées par rapport à des axes du jeu et par rapport aux points cardinaux.
Les 3 rochers peuvent s’inscrire dans un triangle équilatéral avec chacune des normales au plan du rocher à 120 degrés. Cette configuration est celle des 3 traits qui nous ont amenés à Dabo mais avec une rotation de 90 degré dans le sens rétrograde.

La boussole

La borne parallélépipède  » Martin Stein » peut représenter une boussole à partir des inscriptions. Le « N » inversé sur la face Sud peut indiquer le Nord, inversement comme sur la boussole de la 780. Le M sur la face Est fait office de la direction W. La face avec l’inscription 1828 est maintenant à l’Est et le 223 au Sud. Les faces opposées forment alors un couple chiffre-direction, 0223 N et 1828 M, un peu comme la boussole si on associe le S=5 et E inversé =3, donc 5N et 3M. Si on interprète ces couples comme 5 mesures dans la direction N et 3 mesures dans la direction W, cela fait 8 mesures/pieds au total soit 2.64m sur un déplacement en forme de L. Le piéton pirate avec sa jambe de bois, part du M pour faire des pas (difficile de mesurer des pieds avec une jambe de bois) possiblement moins long qu’un pas normal (74cm).

Le Saros

223 peut évoquer le Saros. En astronomie, une période de 223 mois synodiques ou lunaisons (environ 18 ans) qui peut être utilisée pour prédire les éclipses de Soleil et de Lune. Le nom Saros est en fait une erreur et sa valeur initiale valait 222 et n’avait rien avoir avec les éclipses. Saros, anagramme de ROSAS, les roses en espagnol et une commune de Catalogne en Méditerranée et les 3 roses en blason.
Les éclipses sont des alignements de la Terre, la Lune et le Soleil. On parle de noeuds lorsque ces alignements se produisent.

La double mesure

L’une des IS indique qu’il n’y a qu’une mesure « dans le livre » et nous avons trouvé 0.33m, mais rien n’interdit qu’un coefficient soit appliqué ou une autre mesure si cela s’impose à partir de nos solutions. Le 2 se transforme en 4 dans les dates, pourrait-on avoir un doublement de la mesure. Plusieurs indices soutiennent ce point: (1) l’IS #6 de Max TF1 le lundi 2 août et le mardi 3 août 1993 « à qui la faute? » qui se termine par la répétition de « pas à moi », (2) les voeux 2024 de MB qui aussi semble indiquer un « pas de deux » (voir ci-dessous). Par conséquent, la mesure pourrait devenir 2×0.33m=0.66m ce qui ferait un « petit pas », le « pas à Max », plus court que le « premier pas », qui serait lui le pas grec de 0.74m. On pourrait aussi assimilé le pas du pirate avec sa jambe de bois a un pas cadencé.

Le pas de deux

La trame/canevas mis en exergue au début (image) et à la fin du texte (terme « canevas ») des vœux 2024 de MB représente 2 chouettes tête à tête et entre les ailes, on peut lire « M dans C » ou « aime danser ». Le thème de la danse rappelle les pas cadencés de Pierrette et deux personnes qui aime danser peuvent s’interpréter comme un « Pas de Deux ». Les chouettes face à face se tenant par les ailes font penser à une danse. Parmi les « Pas De deux » connus, celui du « Spectre de la Rose » s’impose de par la thématique de Pierrette. Ce ballet fut créé le 19 avril 1911 à l’Opéra de Monte-Carlo sur la base d’un poème de Théophile Gautier. Donc, cela veut peut-être indiquer un pas de deux pieds, soit 66 cm. L’IS de Max : Pas à moi, Pas à moi pourrait indiquer la mesure finale. On peut aussi y voir le jeu de mot du « pas qu’à danser ».

Le pile-poil

Les BSMs avec leur configuration en triangle et leurs inscriptions peuvent donner lieu à de nombreuses interprétations et solutions. La validité de la solution ne tient que si l’on trouve au bout du déplacement l’endroit où est enterrée la contremarque. Autre alternative, la solution donne une valeur « ronde » ou possède une particularité qui lui donne une légitimité, telles les valeurs de distances trouvées au cours du jeu. C’est un peu subjectif mais peut être suffisant.
Par ailleurs, Michel Becker a donné plusieurs indications et on peut retenir les suivantes:
(1) A plusieurs reprises il a indiqué qu’il manquait une information pour terminer et que cette information se trouvait dans l’IS « Pierrette ». Si on prend le poème au premier degré, il faut faire des pas jusqu’au bout d’un chemin avec la boussole dans ses mains et là, on se retrouve dans « l’autre monde » et on se fait « surprendre ».
(2) Il a aussi indiqué qu’on voyait les sentinelles de la cache, donc la distance doit être à moins d’une centaine de mètres si on souhaite aussi garder un minimum de précision, puisque la cache se trouve au centimètres près.
(3) Enfin, il a dit que la clé du navire servait à la fin.
Si on fait l’hypothèse, que la BSM se lit effectivement 0223N et 1828W (ou 1848W), on peut calculer 223×0.33=73.59 m et 1828×0.33=603.24m ce qui parait trop loin et hasardeux pour une quelconque précision au centimètre. On peut penser alors que les chiffres se décomposent comme 02.23 et 18.28, c.a.d. appliqué un facteur 100 ce qui donne 0.736 m et 6.03 m ce qui est maintenant trop court. Ces valeurs sont aussi quelconques, donc difficile d’y voir une validation.
Puisqu’il y a 4 chiffres, peut-on les réarranger avec une clé? Une clé à 4 chiffres peut être DABO ou LEON qui sont bien deux clés « sur » le navire noir perché, le premier donne presque le début d’un alphabet ABOD avec C=O et LEON, une suite de point cardinaux en assimilant L=S. On note que la clé de la 600 a bien 4 râteaux sur le panneton.
Après pas mal de tâtonnements, la solution suivante semblait la plus plausible:
02.23 et 18.48 avec la clé ABCD–>DABO (4123) (avec C=O par élimination) donne 30.22 et 81.84 ou 81.82 soit 30.22×0.33=9.973 m et 81.84×0.33=27.0072 m (L’erreur sur le 2/4 n’a pas de conséquence puisque 81.82×0.33=27.0006 m).
Les deux distances donnent ~10m et 27m pour un total de 37m. Si on choisit, un double pied pour le pas, alors on trouve 60.44 pas ~20m (19.946) et 163.64 pas ~54m, soit 224.08 pas de 0.66m~74m au total, c.a.d. exactement 100 pas grecs, 74 le nombre de lettres de l’énigme 780! 224=G en morse=Sol, une lumière .
Ce trajet a aussi la particularité de former un « L » et ici on s’aperçoit que:
(1) Par « L » OUVERTURE, on verra la Lumière
(2) le « L » est le lion ou « Léon » en hiéroglyphe, symbole de Dabo, de Richard et de son épée plantée comme la pelle.
(3) le « L » a la forme d’une jambe avec son pied ,qui en hiéroglyphe, représente le « B »
(4) le « L » a la forme d’un « bracket » en anglais, le fameux braquet?
L’hypoténuse, c.a.d. le rayon du cercle passant par le point final de ce « L » fait 57.58m. Cette distance semble suffisamment éloignée mais reste tout de même en vue des BSMs. On note que si on prend une corde de longueur 74m+57.58m =131.58 m, il est faisable de repérer un point précis en s’assurant qu’on a un angle droit.

A ce niveau du jeu, on arrive au bout du chemin mais point d’autre monde et on est certainement surpris et on a un doute!
Il nous faudra donc reprendre les énigmes et voir certaines résolutions supplémentaires et surtout nous trouverons une nouvelle ouverture qui sera le point de départ d’un nouveau parcours….à suivre donc!